• Très lié à l'eau, l'érosion des sols. Mais aussi l'agriculture intensive, et où la notion de recyclage laisse la place à la culture sur brulis. La moitié des terres cultivables seraient dégradée à cause du vent et de l'altération chimique (acidification et salinisation).

    Les taux d'érosions actuels sont supérieurs de 100 à 1000 fois au rythme naturel de formation des sols... Voilà où nous en sommes aujourd'hui. Et ce n'est vraiment pas fameux, c'est dramatique même ! Il ne faut pas oublier que les sols participent aussi au cycle de l'eau (régulation et épuration).


    Ce que vous pouvez faire, déjà

    A nous de prendre les bonnes mesures : encourager les personnes qui possèdent des grands espaces (agriculteurs, mais peut-être un ami, ou ses parents... ) à les aménager pour préserver les sols.

    Comment?

    Proposer des haies à racines profondes, n'hésitez pas à planter un arbre plus grand sur un espace large, susceptible d'apporter un coin d'ombre pour vous ou nécessaires à certaines autres espèces de plantes. De plus, les arbres jouent un rôle protecteur : ils coupent le vent, favorisent la pénétration de l'eau dans la terre, empêchent les sols de se dégrader, et si leur nombre est maitrisé, peuvent fournir du combustible de chauffage.vous pouvez réaliser votre propre recyclage de déchets, compostage qui permet en outre d'enrichir son sol personnel. Plantez là où le sol est rocailleux des plantes plus facile à faire pousser.

    Pensez à réaliser un système d'irrigation sur l'ensemble de votre jardin, à partir d'un bassin d'eau de pluie, ou plus fort encore, à partir d'un système permettant la récolte de la rosée matinale (jusqu'à 50 L. par jour avec certains systèmes à usage collectif cela vous donne une idée du potentiel pour un usage privé).

    D'autre part, pensez à vous remettre au jardinage, même si c'est avec l'aide d'un ami qui n'y connait rien. Je vous l'annonce ici, ce jardin vous sauvera plus d'une fois de la disette lorsque plus aucun camion n'arrivera dans la grande surface, faute de moyens techniques (voir la partie pétrole de ce blog). Evitez les labours, utilisez les légumineux (cela permet de réduire les fertilisants azotés, par exemple la luzerne, le sainfoin ou le pois) ou certains arbres comme l'acacia.

    Vous n'avez pas de jardin ? Proposez votre aide à une de vos connaissances, collègues ou amis, et en échange, proposer un échange "travail contre nourriture". Car même l'argent, l'euro si cher acquis, risque d'être bien trop cher pour vous acheter les légumes nécessaires d'ici les quatre prochaines années (d'ailleurs cela à déjà commencé avec le riz et les céréales dans les pays pauvres, en 2007 ). Pensez-y, un jardin avec des fruits et des légumes peut vous sauver la vie dans les prochaines années, en tout cas j'en suis persuadé.

    Une dernière chose, pensez à préserver au froid ou au sec certaines graines, qui risquent de devenir rares ou trop cher au fil du temps, et bien sûr à protéger votre jardin par des haies assez hautes ou dissuasives, car je vous garantie que le vol de légume fera bientôt la une de la presse dans notre pays (tout comme les émissions ou les magazines sur le jardinage ^^)





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  • eh oui, l'air... L'air est précieux, il se compose à 21% d'oxygène, 78% d'Azote et 1% de gaz rares , ... et sans oxygène, pas de vie. La proportion d'oxygène dans l'air est considérée comme stable depuis des millions d'années. Donc pas de panique, ici, pour une fois, il devrait toujours y avoir assez d'oxygène pour respirer.

    Cependant, l'air est pollué à l'ozone, aux particules fines issues de l'industrie ou des gaz d'échappement, et aux oxydes divers. Dans les grandes agglomérations la pollution est terrible, et quand on sait que 5 milliards d'habitants vivront en ville en 2030, cela laisse présager bien des complications. Sans même parler des pollutions intérieures, c'est à dire l'air que vous respirez dans votre habitation, ici aussi préoccupants et à ne surtout pas occulter (selon l'OMS, elle provoque le décès de 1,6 million de personne).

    Les concentrations actuelles de dioxyde de carbone (CO2) et de méthane (CH4) dans l'atmosphère terrestre sont les plus élevées depuis 800.000 ans, selon les résultats de forages glaciaires effectués par des chercheurs dont les travaux sont publiés dans la revue scientifique Nature, en mai 2008. En dehors de la vapeur d'eau, ce sont les deux principaux gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique.

    Le programme des Nations Unies pour l'environnement signalait début septembre 2008 que l'augmentation moyenne mondiale de la température de l'air est d'environ 0,75°C depuis la fin du 19ème siècle.

    Le taux de CO dépasse les 380 ppm, et même davantage dans certaines parties du globe.

    Sur un million de molécules dans l'air, 380 sont actuellement du dioxyde de carbone, contre seulement 172 il y a 667.000 ans, qui correspond à la concentration la plus basse jamais enregistrée, selon les relevés des chercheurs.

    Mais le CO n'est pas tout, d'autres substances sont nocives pour notre survie et détruisent l'air que nous respirons ou nous obligent à inhaler des substances nocives pour notre corps (comme le plomb, le cadmium ou le mercure).

    Pour préserver l'air, il faut préserver les rejets de gaz à effets de serre, ordonner le reboisement de zone délaissée, repenser l'industrie, imaginer une agriculture respectueuse de l'environnement, et bien entendu, changer son mode de vie. Bien évidemment, le monde capitaliste freine les choses ou tente d'en retirer des profits économiques. Ce n'est pas une solution, non plus. Il faut impérativement repenser le monde, autrement.

    Des pistes sont explorées par ailleurs, avec la photocatalyse. Cette technique consiste à dépolluer l'air en injectant du dioxyde de Titane, dans du béton par exemple, et qui, sous l'action des UV, rend l'air plus pur. De même pour l'eau, la plate forme solaire d'Alméria, en Espagne, élimine les polluants non-biodégradables de l'eau grâce à son énergie solaire et ce principe de photocatalyse.

    Et vous? Privilégiez les transports propres (voiture électrique, modèle hybrides...), vos pieds aussi (!), les transports en commun comme le train ou le bus, mais pas l'avion bien entendu, ni le taxi. Suscitez autour de vous l'envie de faire un geste pour une consommation plus saine de vos déplacements ! Prendre sa voiture pour faire 800 mètres, est-ce que c'est vraiment un geste sérieux?

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  • Un grand nombre de décisions seront prises au niveau local ou régional, qui influent directement ou indirectement sur l’adaptation au changement climatique. C’est également à ce niveau que les connaissances relatives aux conditions naturelles et humaines locales sont approfondies. L’évolution des comportements au sein des sociétés et des collectivités dépend largement du degré de sensibilisation au problème. Citoyens et acteurs ne sont peut-être pas encore conscients de l’ampleur des changements à venir, ni de leur impact sur leurs activités.

    D'où l'existence de ce blog !

    L'eau que nous buvons est sans doute la même que celle que buvait mon arrière-arrière grand-père ! Il faut la préserver par conséquent, pour que nos petits-petits-fils puissent eux aussi en avoir à disposition !

    Sans eau, pas de vie. C'est bien connu.

    Dans le journal Le Monde du 03 septembre 2008, nous pouvons découvrir quelques chiffres intéressants :

    Réserves d'eau. En 2025, 8 milliards d'habitants devront se partager la même quantité d'eau douce qu'aujourd'hui. Les réserves s'élèveront en moyenne à 4 800 m3 par an et par habitant, contre 7 300 en 2000 et 16 800 en 1950.
    Eau disponible. L'Amérique du Sud dispose du quart de l'eau disponible dans le monde, mais n'accueille que 6 % de la population. A l'opposé, 60 % des habitants de la planète vivent en Asie, qui ne détient qu'un tiers de l'eau disponible.
    Pénurie d'eau.
    30 % de la population mondiale dispose de moins de 2 000 m3 par an et par habitant. Les régions les plus exposées par la pénurie d'eau sont le Sahel, la Méditerranée, le Moyen-Orient, le sud des Etats-Unis et l'Asie.

    L'eau se fait plus rare. Première cause de déséquilibre : le réchauffement climatique. Température en hausse, favorisant une plus grande évaporation de l'eau des fleuves et des rivières, diminue d'autant la quantité d'eau douce disponible. Le régime des pluies étant aussi affecté (plus rares, mais plus fortes), l'ensemble entrainera des disparités entre régions encore plus fortes, et donc, des tensions entre les pays. Deuxièmement, l'accroissement des pollutions d'origine urbaine, industrielle ou agricole. Très peu de pays traitent correctement leurs eaux usées. Enfin, la salinisation des eaux douces, due à la surexploitation des nappes phréatiques côtières ou des fleuves, les rend également impropres à la consommation sans de coûteux traitements préalables.

    Selon Michel Tarrier, d’ici 2050, deux milliards de personnes, c’est-à-dire 20 % des terriens, souffriront d’une carence d’eau. 3,2 milliards d’humains en manqueront totalement en 2080. On dénombre déjà plus de trois cents zones de conflits potentiels pour la maîtrise des fleuves internationaux, comme le Nil ou l’Euphrate, ou celle des nappes phréatiques. 1,1 milliard de personnes dans le monde n’ont pas accès à une eau de boisson provenant d’une source améliorée et seulement 10 milliards de dollars permettraient chaque année l’accès à l’eau à ce 1,1 milliard de personnes. 2,6 milliards de gens ne sont pas raccordés à un service d’assainissement de base. Certains rapports avancent que 15 000 personnes meurent quotidiennement de maladies transmises par l’eau, soit 10 fois plus que de tués par la guerre.





    L'eau deviendra un produit de luxe, n'en doutez jamais. Par conséquent, je vous propose ci-dessous des tas d'astuces et de conseils pour préserver l'eau à tous les étages :

    Examiner, en partenariat avec les agriculteurs, l’élaboration de modalités pratiques de gestion et d’utilisation des terres qui permettraient d’empêcher l’érosion (voir la Terre ) ainsi que l’arrivée de coulées de boue dans les maisons et les localités.

    Dans les régions où l’intensité et la fréquence des précipitations augmentent, on pourrait prévoir l’installation de systèmes de collecte séparés pour les eaux usées et les eaux pluviales afin de ne pas avoir à renforcer la capacité d’évacuation des eaux usées. Privilégier la recherche vers des bioréacteurs à membranes, qui pourrait accroitre les capacités de filtrage des eaux usées, et qui sait, la rendre de nouveau potable à l'avenir !

    Bien entendu, suivez les conseils pour votre consommation privée que vous entendez souvent dans les médias : privilégier les douches aux bains, fermer les robinets inutilement ouverts quand on se rase ou quand on se brosse les dents, si possible boire de l'eau du robinet que de l'eau en bouteille (dur, je sais... ), et j'en passe. N'hésitez pas à laisser vos commentaires si vous pensez que tout n'est pas dit ici...

    Et si vous avez l'âme d'un explorateur du Nouveau-monde : récoltez l'eau de pluie, favoriser le recyclage des eaux usées en mettant sur pieds 3 à 4 bassins permettant de nettoyer l'eau (si vous avez un grand jardin), utiliser l'eau de pluie pour aroser les plantes ou nettoyer le sol de votre maison, installer une toilette à copeau de bois plutôt qu'avec une chasse d'eau, et si vous n'aimez pas cette idée, mettez au moins une brique dans la toilette, car trop d'eau inutile s'envole à ce moment là (et votre argent , aussi )

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  • Dans le monde :

    Au cours des trente dernières années, le changement climatique a déjà fait lourdement sentir
    ses effets sur un grand nombre de systèmes physiques et biologiques, partout dans le monde.
    • Eau: le changement climatique réduira encore l’accès à l’eau potable. L’eau issue de la fonte des glaces approvisionne plus d’un milliard de personnes; lorsqu’elle aura disparue, les populations seront vraisemblablement contraintes de migrer vers d’autres régions du monde, ce qui engendrera des troubles et une situation d’insécurité au niveau local, voire mondial. On risque d’observer une augmentation des zones touchées par la sécheresse.
    • Écosystèmes et biodiversité: il est probable qu’environ 20 à 30 % des espèces végétales et animales ayant fait jusqu’à présent l’objet d’une évaluation seront plus gravement menacées d’extinction si la hausse des températures mondiales moyennes dépasse la fourchette des 1,5 à 2,5 °C.
    • Alimentation: le changement climatique devrait accroître les risques de famine; le nombre de personnes menacées pourrait augmenter de plusieurs centaines de millions.
    • Régions côtières: l’élévation du niveau de la mer aura des conséquences sur le delta du Nil, le delta du Gange/Brahmapoutre et le delta du Mékong; elle provoquera, dans chacun d’entre eux, l’exil de plus d’un million de personnesd’ici à 2050. Les petits États insulaires sont déjà touchés.
    • Santé: le changement climatique aura des répercussions directes et indirectes sur la santé humaine et sur la santé animale. Les effets des phénomènes météorologiques extrêmes et l’augmentation des maladies infectieuses comptent parmi les principaux risques à prendre en considération. Les maladies dépendantes des conditions climatiques figurent sur la liste des maladies les plus mortelles. En 2002, la diarrhée, la malaria et la malnutrition protéo-énergétique ont causé à elles seules le décès de plus de 3,3 millions de personnes dans le monde, dont 29 % en Afrique.

    En Europe :

    En Europe, le climat s’est réchauffé de près de 1 °C pendant le siècle dernier, soit plus vite que la moyenne mondiale. Plus chaude, l’atmosphère contient plus de vapeur d’eau. Cependant, les nouveaux régimes de précipitation varient considérablement d’une région à l’autre. Le volume des pluies et des précipitations neigeuses a augmenté de manière significative dans le nord de l’Europe, tandis que les épisodes de sécheresse sont devenus de plus en plus fréquents dans le sud. Les températures extrêmes enregistrées dernièrement, comme lors de la vague de chaleur inédite de 2003, sont en relation directe avec les changements climatiques imputables à l’activité humaine. Même si, pris isolément, les phénomènes météorologiques ne peuvent être attribués à une cause unique, les études statistiques révèlent que le risque de survenue de tels phénomènes est déjà bien plus élevé du fait du changement climatique. De nombreux faits concourent à indiquer que la quasi-totalité des processus naturels, biologiques et physiques (les arbres fleurissent plus tôt, les glaciers fondent) réagissent aux changements climatiques qui se produisent en Europe et partout dans le monde. Plus de la moitié des espèces végétales européennes pourraient devenir vulnérables ou être menacées d’ici à 2080.
    Les zones d’Europe les plus vulnérables sont les suivantes:
    • l’Europe méridionale et la totalité du bassin méditerranéen, en raison de l’effet conjugué de la forte hausse des températures et de la baisse du niveau des précipitations dans des zones déjà confrontées à une situation de pénurie d’eau;
    • les zones montagneuses, et notamment les Alpes, où les températures augmentent rapidement, ce qui provoque une fonte massive de la neige et de la glace modifiant le débit des cours d’eau;
    • les zones côtières, du fait de l’élévation du niveau de la mer combinée à un accroissement des risques de tempêtes;
    • les plaines alluviales densément peuplées, en raison des risques accrus de tempêtes, de fortes précipitations et de crues soudaines causant de gros dégâts aux zones bâties et aux infrastructures;
    • la Scandinavie, où les précipitations devraient s’intensifier et les pluies laisser place en grande partie aux chutes de neige;
    • la région arctique, où l’évolution des températures sera la plus marquée.

    Un grand nombre de secteurs économiques sont fortement tributaires des conditions climatiques. L’activité et les entreprises de ces secteurs subiront de plein fouet les conséquences du changement climatique. Il s’agit de l’agriculture, de la foresterie, de la
    pêche, du tourisme balnéaire, des sports d’hiver et de la santé.

    La raréfaction des ressources en eau, les dégâts causés par le vent, l’élévation des températures, la multiplication des feux de broussailles et l’accroissement de la pression exercée par les maladies se traduiront par une dégradation de l’état des forêts. L’augmentation de la fréquence et de l’intensité des phénomènes extrêmes comme les tempêtes, les précipitations violentes, les inondations côtières et les crues soudaines, les épisodes de sécheresse, les feux de forêt et les glissements de terrain causera des dégâts aux bâtiments, aux infrastructures de transport et aux infrastructures industrielles et retentira indirectement sur le secteur des services financiers et le secteur de l’assurance. Même les dommages survenant en dehors de l’Union européenne pourraient avoir une incidence significative sur son économie et entraîner, par exemple, une réduction des approvisionnements en bois du secteur de la transformation européen.

    Source principale : LIVRE VERT PRÉSENTÉ PAR LA COMMISSION AU CONSEIL, AU PARLEMENT EUROPÉEN, AU COMITÉ ÉCONOMIQUE ET SOCIAL EUROPÉEN ET AU COMITÉ DES RÉGIONS : Adaptation au changement climatique en Europe: les possibilités d’action de l’Union européenne {SEC(2007) 849}.

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  • Le monde de l'homme actuellement est soumis à trois difficultés majeures, et qui sont toutes sous-estimés :

    - la crise du capitalisme, je parlerai plutôt de l'hypercapitalisme ;
    - le réchauffement globale ;
    - la résultante des deux premiers points : les risques planétaires liés à l'Homme dans l'un de ces deux cas (spéculation boursière, rareté des matières premières (pétrole, or...) , rareté de l'eau, conflits locaux...)

    Le but de ce blog est de permettre à tout le monde de savoir faire le lien entre les éléments, pour mieux les comprendre et s'en affranchir lorsqu'il faudra le faire, pour une question simplement de survie et de pérennité de notre espèce humaine sur cette planète.

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