• Selon la grande majorité des scientifiques, le réchauffement climatique est largement attribué à un effet de serre additionnel dû aux rejets de gaz à effet de serre produits par les activités humaines, et principalement les émissions de CO2, Les concentrations actuelles de CO2 dépassent de 35 % celles de l’ère préindustrielle, surpassant de loin les taux des 600 000 dernières années. Elles sont passées de 280 parties par million (ppm) à l'époque pré-industrielle à 379 ppm en 2005, et celles de méthane ont augmenté de 150 %. L’origine humaine des gaz à effet de serre est avérée par leur concentration élevée au-dessus des zones très peuplées de l’hémisphère nord, et par leur analyse isotopique qui met en évidence leur origine fossile.

    Des experts du GIEC ont confirmé le 2 février 2007 que la probabilité que le réchauffement climatique soit due à l’activité humaine est supérieure à 90 %. Leurs conclusions sont tirées des résultats d’expériences avec des modèles numériques. En particulier, l’augmentation de la température moyenne mondiale depuis 2001 est en accord avec les prévisions faites par le GIEC depuis 1990 sur le réchauffement induit par les gaz à effets de serre. Enfin, un réchauffement uniquement dû à l’activité solaire n’expliquerait pas pourquoi la troposphère voit sa température augmenter et pas la stratosphère.

    L’hypothèse d’un lien entre la température moyenne du globe et le taux de gaz carbonique dans l’atmosphère a été formulée pour la première fois en 1894 par Svante Arrhenius. Mais c’est en 1979, lors de la première conférence mondiale sur le climat, à Genève, qu’est avancée pour la première fois sur la scène internationale l’éventualité d’un impact de l’activité humaine sur le climat.

    Au cours des cent dernières années (1906-2005), la température moyenne à la surface de la Terre a augmenté d'environ 0,74 °C. La comparaison entre les observations et les simulations du climat permet d'attribuer l'essentiel du réchauffement climatique des 50 dernières années aux gaz à effet de serre d'origine humaine. Selon les experts, la hausse de la température moyenne d'ici 2100 pourrait être comprise entre 1,1 et 6,4°C.

    Source :
    - Wikipedia, le Réchauffement climatique
    - Rapport 2007 du GIEC
    - W. Collins, R. Colman, J. Haywood, M. Manning et Ph. Mote, « Réchauffement climatique, le temps des certitudes », dans Pour la Science, no 360, octobre 2007, p. 68-75.
    - Evolution temporelle du dioxyde de carbone par le Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l'Environnement (LGGE)

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  • "L'humanité fait face au défi dramatique créé par l'épuisement progressif des carburants fossiles et l'accélération du changement climatique. L'utilisation des énergies renouvelables est devenue une nécessité urgente et absolue"

     

    Voici l’appel international des chercheurs, lors de la 29e Conférence de l'énergie solaire photovoltaïque, à Valence, qui s’est tenue en ce début septembre 2008.

     

    La recherche en solaire photovoltaïque avance à un rythme soutenu, mobilisant la physique théorique et la chimie de pointe. La technologie utilise actuellement les propriétés conductrices du silicium, un des éléments les plus répandus dans la nature : les photons, grains de lumière du rayonnement solaire, viennent frapper les électrons du matériau constituant la photopile, créant un courant électrique utile.Mais - c'est la deuxième piste - l'avenir est aux "couches minces" : des films d'un micron d'épaisseur (un millième de millimètre), deux cents fois moins épais que les cellules en silicium et qui présentent l'intérêt de pouvoir être posés sur des surfaces souples, en métal ou en plastique. Les couches minces commencent à pénétrer le marché. Trois techniques sont en compétition : la première utilise du silicium amorphe, la deuxième des alliages de cadmium et de tellurure, la troisième des alliages de cuivre, d'indium et de sélénium.


    Une énergie propre ?


    Le solaire a l'avantage de ne pas émettre de gaz à effet de serre et de ne pas produire de déchets. Elle peut être récupérée selon deux méthodes : dans le solaire passif, l'énergie solaire vient réchauffer un fluide dont la chaleur est utilisée pour le chauffage ou pour faire tourner une turbine ; dans le solaire photovoltaïque, l'énergie solaire vient exciter un matériau conducteur, produisant ainsi de l'électricité.


    La prévision mondiale pour 2008 est de 13.500 MW, donc près de 5000 en Europe. La plus grande centrale solaire photovoltaïque du monde est actuellement située en Allemagne à Fribourg (Solarpark) et fait 12 MW (elle est passée de 10 à 12 MW en 2006).


    De taille encore marginale, la capacité photovoltaïque installée dans le monde est de l'ordre de 10 000 megawatt-crête et fournit moins de 1 % de la production électrique mondiale.Toutefois la ressource est immense : "Elle est dix mille fois supérieure à la consommation électrique actuelle de l'humanité, observe le chercheur Jean-François Guillemoles, dans le journal Le Monde, du 05/09/08. Et c'est une quantité inépuisable pour des millions d'années." Les experts estiment cependant que la "parité avec le réseau", c'est-à-dire l'égalité entre le coût de production d'un kWh par une maison équipée et le prix facturé par le réseau pour fournir ce kWh à la maison, sera atteinte d'ici 2020. La recherche est très active dans le domaine du solaire photovoltaïque. Les prix diminuent constamment et les rendements progressent, tandis que le développement de l'industrie fait baisser les prix par économie d'échelle. D'immenses possibilités existent aussi dans l'électrification rurale des pays pauvres. Assurément, c'est une voie possible pour notre futur ! 


    Avant de s'équiper en panneaux photovoltaïques, il est intéressant de savoir ce qu'on peut en tirer au lieu géographique qui nous concerne. Pour cela, la Communauté Européenne a mis en ligne un logiciel gratuit qui permet à tout citoyen de l'Union où qu'il se trouve dans la Communauté de connaître la production d'électricité annuelle en kWh dont il bénéficiera. Après quelques essais pour se familiariser avec ce logiciel, on découvre qu'à Liège on peut obtenir 840 kWh/kWc/an,  Rouen 950, Chamonix 1110, La Rochelle 1140, Madrid 1400, Cannes 1465, Séville 1470


    Sources : Wikipedia le journal Le Monde (en ligne).


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  • Le vent est un mouvement de l’atmosphère. Il peut apparaître sur n’importe quelle planète disposant d’une atmosphère. Ces mouvements de masses d’air sont provoqués par deux phénomènes se produisant simultanément : un réchauffement, inégalement réparti, de la surface de la planète par l’énergie solaire et la rotation de la planète.

     

    Sur Terre, plusieurs régions ont des vents caractéristiques auxquels les populations locales ont données des noms particuliers. Les vents sont une source d’énergie renouvelable, et ont été utilisés à travers les siècles à divers usages, par les moulins à vent, la navigation à la voile, le vol à voile ou plus simplement le séchage. La vitesse du vent est mesurée avec un anémomètre mais peut être estimée par une manche à air, un drapeau, etc.

     

    Le vent est engendré par une différence de température ou de pression. Il est ralenti par les obstacles, et la rugosité du sol, et est généralement plus fort en altitude. Les plaines ont des vents forts parce qu'il y a peu d'obstacles. Les cols de montagne ont eux aussi des vents forts, parce qu'ils canalisent les vents de haute altitude. Dans certains cols, les vents proviennent de l'écart de température entre les deux versants. Les éoliennes installées sur les côtes ou en bordure de mer bénéficient de vents puissants et réguliers, car la surface de l'eau ne constitue pas un obstacle et parce que la différence de température mer/terre favorise des vents thermiques.

     

    Une éolienne est un dispositif qui utilise la force motrice du vent. Cette force peut être utilisée mécaniquement (dans le cas d'une éolienne de pompage), ou produire de l'électricité (dans le cas d'un aérogénérateur).

     

    Une éolienne est en grande partie recyclable car construite en acier. Après son temps de fonctionnement (environ 20 ans), elle est entièrement démontable. On peut même si besoin retirer la fondation en béton. Elle n'aura laissé aucun produit contaminant autour d'elle et pourra être facilement remplacée. Il s’agit d’une forme d’énergie indéfiniment durable et propre. Elle ne nécessite aucun carburant. Elle ne crée pas de gaz à effet de serre (sauf si l'on considère que ce type d'énergie est intermittent et nécessite l'utilisation de centrales thermiques constamment au ralenti afin de réguler les variations imprévisibles de la production éolienne).

     

    Selon Hubert Reeves, « chaque éolienne est garante d'un peu moins de gaz carbonique dans l'atmosphère ou d'un peu moins de déchets nucléaires à gérer par les générations à venir ».

     

    Une éolienne se modélise principalement à partir de ses caractéristiques aérodynamique, mécanique et électrotechnique. En pratique, on distingue aussi le « grand éolien », qui concerne les machines de plus de 250 kW, de l'éolien de moyenne puissance (entre 36 kW et 250 kW) et du petit éolien (inférieur à 36 kW).

     

    Eolienne de Plourin dans le Finistère

     

    Je veux vous signaler l’existence du petit éolien, qui peut vous permettre d’installer une éolienne chez vous. Le petit éolien ou éolien domestique, désigne les éoliennes de petites et moyennes puissances, de 100 watts à 20 kilowatts, montées sur des mâts de 10 à 35 mètres, raccordées au réseau ou bien autonomes en site isolé. Le petit éolien est utilisé pour produire de l'électricité et alimenter des appareils électriques de manière économique et durable (pompes, éclairage...). Pour stabiliser la production, on les associe à un générateur ou des batteries (éventuellement avec une autre source comme des panneaux photovoltaïques). L'élément essentiel pour qu'une petite éolienne soit économiquement rentable est le vent, qui doit être à la fois puissant et fréquent, mais aussi la hauteur du mat, on parle souvent de 12m.

     

    Le petit éolien : une réalité et une demande forte

    « Nous avons 300 à 500 demandes par mois pour le petit éolien » rapporte Olivier Krug, directeur de KRUG WIND. « L’Aude compte environ 10 sites isolés avec machines de 5 kW et 10 kW qui alimentent les particuliers » témoigne Charles Touron, service comptage et mesures EDF GDF, service Vallées d’Aude, responsable Groupe EnR Méditerranée. Parfois encore jugé exotique, le petit éolien répond pourtant à des aspirations de la population, y compris à celles des opposants au grand éolien : certains en ont assez d’EDF, d’autres sont sensibles à l’environnement et souhaitent produire pour leur consommation. « En dessous de 12 mètres, il n’y a pas de contraintes (pas de norme, pas de standard) pour l’installation d’éoliennes. Mais, à cette hauteur, il n’y a pas de vent et donc pas de production » remarque Olivier Krug. « Au-dessus de 12 mètres, en revanche, un permis de construire et une étude d’impact sont nécessaires. L’absence de réglementations adaptées au petit éolien risque d’avoir des effets pervers ». Tous souhaitent que le site expérimental pour le petit éolien de Narbonne, le SEPEN aide à mettre un peu d’ordre dans une filière qui n’attend que des règles pour s’envoler.


    Source de rédaction et liens à consulter :

    Wikipedia, Guide pratique sur les éoliennes ,  Site des associations pour l'éolien en France : actualités, idées fausses, galeries photos, témoignages, petit éolien...


    * Base de données sur les éoliennes et parcs éoliens du monde entier

    * Le mini éolien. Un guide pratique et sur mesure, Emmanuel Riolet, Éditions Eyrolles, Paris, 2007, 160 p.


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  • En 30 ans, nous avons perdu près de 30 % de tout ce qui vit sur Terre. Source : www.wwf.fr

    Dans les forêts tropicales humides vit 50 % de la faune et de la flore mondiales. Ce sont dans ces forêts que l’on recense la plus grande densité et diversité d’espèces.

    Dans son rapport Planète vivante, le Fonds mondial pour la nature (WWF)  a livré une estimation de l’état des écosystèmes naturels de la planète, notamment forestiers, aquatiques et marins. Ce chiffre de 30 % sur 30 ans est une moyenne. Pour les écosystèmes d’eau douce, la perte est de 50 %, pour les écosystèmes forestiers, elle est de 10 %, pour les écosystèmes marins, 30 %.

    Une espèce sur 4 est menacée chez les mammifères, Une sur 8 chez les oiseaux, Une sur 3 chez les poissons ou les amphibiens. Source : Union mondiale pour la nature (UICN) / http://www.uicn.org

    L’homme n’est qu’une espèce parmi les deux millions officiellement recensées. Source : Unep (http://www.unep.org). Ce chiffre correspond aux espèces décrites par les scientifiques, soit quelque 1,75 million d’espèces. On découvre et on nomme environ 15 000 espèces par an. Chez les vertébrés (poissons, oiseaux, reptiles, amphibiens, mammifères), les espèces décrites sont d'un total approximatif de 50 000. Les champignons sont moins bien connus : 16 000 espèces décrites sur le million qui existeraient sur la planète. C’est encore plus vrai avec les bactéries et les virus. Les estimations sur le nombre total d’espèces vont de 3 à 100 millions.

    La liste rouge des espèces menacées à l’échelon mondial, dressée par l’UICN, comporte 16 119 espèces. Chaque année, les informations contenues dans cette tristement célèbre liste sont mises à jour.

    Aujourd’hui, le rythme d’extinction des espèces est 100 à 1000 fois plus élevé que le rythme habituel.

    Il ne reste que 6000 tigres en Asie. Alors qu’ils étaient 100 000 il y a un siècle. Source : Convention de Washington (http://www.cites.org).Les différentes estimations donnent une fourchette de 5 000 à 7 000 individus appartenant à 5 sous-espèces. Les tigres du Bengale sont les plus nombreux. L’aire de répartition du tigre va de l’Inde et de la Russie jusqu’en Chine et en Asie du Sud-Est. C’est un animal qui a besoin d’un vaste territoire, de 10 à 1 000 km2, selon l’abondance des proies. Les tigres de Sibérie ont besoin des plus vastes territoires. La chasse au tigre est à présent partout illégale et le commerce international des tigres et de leurs produits est complètement interdit par la Cites. Pourtant, la destruction de l’habitat continue à un rythme rapide, des tigres vivants sont vendus illégalement dans le commerce des animaux de compagnie exotiques, des peaux de tigres sont vendues et achetées, et certaines parties de cet animal sont recherchées comme apportant un bénéfice présumé pour la santé.

    Autre exemple, l'ours blanc pourrait disparaitre d’ici 100 ans. La disparition dans un siècle serait concomitante avec celle de la banquise arctique sous l’effet du changement climatique.Source : Union mondiale pour la nature (UICN http://www.uicn.org). L'ours polaire est devenu le symbole des victimes du réchauffement climatique, mais une nouvelle étude démontre qu'un nouvel animal de l'Arctique se voit davantage menacé par les changements climatiques: le narval. Ce cétacé, qui arbore une longue défense torsadée ayant inspiré le mythe de la licorne, a distancé l'ours polaire sur la liste des mammifères marins de l'Arctique les plus menacés par le changement climatique. Dans cette étude parue dans la revue "Ecological Applications", les scientifiques de trois pays ont quantifié les faiblesses des mammifères marins arctiques courent avec le réchauffement climatique. Après le narval, les animaux les plus exposés au danger sont le phoque à capuchon, la baleine boréale ou baleine du Groenland et le morse. Triste.
    <script>!-- D(["mb","\n\u003cbr /\u003e\nPour les singes, la situation est particulièrement critique, presque la moitié des espèces est menacée d’extinction. Les 5 espèces de grands singes sont les plus en danger et ce, sur toute la surface du globe. En Afrique, le nombre de gorilles à diminué de 60% au cours de ces 60 dernières années. En Asie, la situation n’est guère plus brillante : plus de 70% des primates sont menacés. Sur l’île de Sumatra par exemple, seuls 6600 orang-outang vivent à l’état sauvage et les forêts de l’île sont abattues à grande échelle pour les besoin de l’industrie du papier.\u003cbr /\u003e\n\u003cbr /\u003e\nPlus près de chez nous, le lynx Ibérique se porte très mal. Il ne reste aujourd’hui plus qu’environ 84 à 134 animaux adultes. Le WWF est actif depuis plus de 20 ans en Espagne pour protéger le lynx ibérique, et empêcher l’espèce de s’éteindre complètement.\u003cbr /\u003e\n\u003cbr /\u003e\nPartout dans le monde, les bénéfices des mesures de protection de l’environnement sont visibles. Grâce à l’interdiction du commerce de l’ivoire, par exemple, à laquelle le WWF a activement participé, les populations d’éléphants d’Afrique se portent beaucoup mieux. A certains endroits du continent, les populations sont même devenues tellement importantes que des familles entières de pachydermes ont dû être déplacées vers des endroits où les ils avaient disparus. La protection du rhinocéros d’Afrique s’est également montrée bénéfique : en 1997, 8466 rhinocéros blancs et 2599 noirs vivaient encore en Afrique du Sud. En travaillant avec les populations locales, pour lutter ardemment contre le braconnage et élargir les zones habitats des rhinocéros, il y a aujourd’hui 4000 rhinocéros noirs. Le nombre de rhinocéros blancs est maintenant de 14500.\u003cbr /\u003e\nMais dans notre pays, nous pouvons également agir contre la disparition des espèces. Par exemple, en choisissant du bois et des produits dérivés arborant le label FSC, qui assure que ces produits proviennent de forêts gérées de façon responsable. En optant pour du poisson labellisé MSC vous prévenez la surpêche et apportez votre soutien à la protection de la vie marine. L’utilisation de papiers et de serviettes en papier recyclé empêche les forêts d’être abattues pour l’industrie du papier. En mangeant moins de viande, vous participez à la lutte contre la déforestation (au profit de la production de soja pour le \u0026nbsp;bétail) et par là, vous luttez contre le changement climatique.\u003cbr /\u003e",1] ); //--></script>
    Pour les singes, la situation est particulièrement critique, presque la moitié des espèces est menacée d’extinction. Les 5 espèces de grands singes sont les plus en danger et ce, sur toute la surface du globe. En Afrique, le nombre de gorilles à diminué de 60% au cours de ces 60 dernières années. En Asie, la situation n’est guère plus brillante : plus de 70% des primates sont menacés. Sur l’île de Sumatra par exemple, seuls 6600 orang-outang vivent à l’état sauvage et les forêts de l’île sont abattues à grande échelle pour les besoin de l’industrie du papier.

    Plus près de chez nous de nouveau, le lynx Ibérique se porte très mal. Il ne reste aujourd’hui plus qu’environ 84 à 134 animaux adultes.

    En Europe, mais pas uniquement, aux Etats-Unis également, les abeilles se font rares, meurent mystérieusement , ou peine à se reproduire, menacant la pollinisation de nos contrées. Maladie ou victime de pollution ? Les recherches sont en cours, et je vous tiendrai au courant. Einstein n'a-t-il pas dit : l'humanité vivra encore 5 ans après la fin de l'existence des abeilles sur terre ?

    Des bons points


    Partout dans le monde, les bénéfices des mesures de protection de l’environnement sont visibles. Grâce à l’interdiction du commerce de l’ivoire, les populations d’éléphants d’Afrique se portent beaucoup mieux. A certains endroits du continent, les populations sont même devenues tellement importantes que des familles entières de pachydermes ont dû être déplacées vers des endroits où les ils avaient disparus. La protection du rhinocéros d’Afrique s’est également montrée bénéfique : en 1997, 8466 rhinocéros blancs et 2599 noirs vivaient encore en Afrique du Sud. En travaillant avec les populations locales, pour lutter ardemment contre le braconnage et élargir les zones habitats des rhinocéros, il y a aujourd’hui 4000 rhinocéros noirs. Le nombre de rhinocéros blancs est maintenant de 14500.

    Nos agriculteurs qui sont de gros importateurs de soja pour nourrir le bétail. Or, chaque jour, de larges parties de forêt tropicale sont abattues au profit de cette culture. A côté de cela, de plus en plus de mammifères sont menacés par la chasse, le commerce de produits issus de la vie sauvage, la surpêche et le changement climatique.

    Nous pouvons également agir contre la disparition des espèces. Par exemple, en choisissant du bois et des produits dérivés arborant le label FSC, qui assure que ces produits proviennent de forêts gérées de façon responsable. En optant pour du poisson labellisé MSC vous prévenez la surpêche et apportez votre soutien à la protection de la vie marine. L’utilisation de papiers et de serviettes en papier recyclé empêche les forêts d’être abattues pour l’industrie du papier. En mangeant moins de viande, vous participez à la lutte contre la déforestation (au profit de la production de soja pour le  bétail dont j'ai parlé plus haut) et par là, vous luttez contre le changement climatique.
    <script></script>
    La Flore

    Pour 3 milliards de personnes sur la planète, le bois est la principale source d’énergie. Source : Conseil mondial de l’énergie – WEC (http://www.worldenergy.org). Il s’agit de tous les biocombustibles y compris le charbon de bois. Dans le monde, chaque minute, 28 hectares de forêts sont détruits. Source : Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (http://www.fao.org) . Par an,c’est l’équivalent d’un pays comme la Grèce. Selon les années, la déforestation touche de 13 à 15 millions d’hectares.

    En 100 ans, 50 % des zones humides ont disparu. Source : Convention de Ramsar (http://www.ramsar.org). Ce sont des milieux où l’eau se mêle à la terre. Les zones humides rassemblent les tourbières, les étangs des plaines intérieures, les prairies humides alluviales ou encore les marais littoraux, les forêts humides et jusqu’aux plus petites mares.

    Dans le monde, 75 % de la population se soigne avec des plantes. Source : OMS (http://www.oms.org). En Chine par exemple, 30 à 50 % de la consommation totale de médicaments sont des préparations traditionnelles à base de plantes. 50 % de nos médicaments viennent de la nature. En Europe, 15 à 40 % des plantes auront disparu avant cent ans. Source : Programme des Nations Unies pour l’Environnement (http://www.pnue.org)

    En Europe, 84 % des plantes cultivées dépendent directement des insectes pour leur pollinisation. Source : Institut national de la recherche agronomique (http://www.inra.org)


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  • Dans le monde :

    Au cours des trente dernières années, le changement climatique a déjà fait lourdement sentir
    ses effets sur un grand nombre de systèmes physiques et biologiques, partout dans le monde.
    • Eau: le changement climatique réduira encore l’accès à l’eau potable. L’eau issue de la fonte des glaces approvisionne plus d’un milliard de personnes; lorsqu’elle aura disparue, les populations seront vraisemblablement contraintes de migrer vers d’autres régions du monde, ce qui engendrera des troubles et une situation d’insécurité au niveau local, voire mondial. On risque d’observer une augmentation des zones touchées par la sécheresse.
    • Écosystèmes et biodiversité: il est probable qu’environ 20 à 30 % des espèces végétales et animales ayant fait jusqu’à présent l’objet d’une évaluation seront plus gravement menacées d’extinction si la hausse des températures mondiales moyennes dépasse la fourchette des 1,5 à 2,5 °C.
    • Alimentation: le changement climatique devrait accroître les risques de famine; le nombre de personnes menacées pourrait augmenter de plusieurs centaines de millions.
    • Régions côtières: l’élévation du niveau de la mer aura des conséquences sur le delta du Nil, le delta du Gange/Brahmapoutre et le delta du Mékong; elle provoquera, dans chacun d’entre eux, l’exil de plus d’un million de personnesd’ici à 2050. Les petits États insulaires sont déjà touchés.
    • Santé: le changement climatique aura des répercussions directes et indirectes sur la santé humaine et sur la santé animale. Les effets des phénomènes météorologiques extrêmes et l’augmentation des maladies infectieuses comptent parmi les principaux risques à prendre en considération. Les maladies dépendantes des conditions climatiques figurent sur la liste des maladies les plus mortelles. En 2002, la diarrhée, la malaria et la malnutrition protéo-énergétique ont causé à elles seules le décès de plus de 3,3 millions de personnes dans le monde, dont 29 % en Afrique.

    En Europe :

    En Europe, le climat s’est réchauffé de près de 1 °C pendant le siècle dernier, soit plus vite que la moyenne mondiale. Plus chaude, l’atmosphère contient plus de vapeur d’eau. Cependant, les nouveaux régimes de précipitation varient considérablement d’une région à l’autre. Le volume des pluies et des précipitations neigeuses a augmenté de manière significative dans le nord de l’Europe, tandis que les épisodes de sécheresse sont devenus de plus en plus fréquents dans le sud. Les températures extrêmes enregistrées dernièrement, comme lors de la vague de chaleur inédite de 2003, sont en relation directe avec les changements climatiques imputables à l’activité humaine. Même si, pris isolément, les phénomènes météorologiques ne peuvent être attribués à une cause unique, les études statistiques révèlent que le risque de survenue de tels phénomènes est déjà bien plus élevé du fait du changement climatique. De nombreux faits concourent à indiquer que la quasi-totalité des processus naturels, biologiques et physiques (les arbres fleurissent plus tôt, les glaciers fondent) réagissent aux changements climatiques qui se produisent en Europe et partout dans le monde. Plus de la moitié des espèces végétales européennes pourraient devenir vulnérables ou être menacées d’ici à 2080.
    Les zones d’Europe les plus vulnérables sont les suivantes:
    • l’Europe méridionale et la totalité du bassin méditerranéen, en raison de l’effet conjugué de la forte hausse des températures et de la baisse du niveau des précipitations dans des zones déjà confrontées à une situation de pénurie d’eau;
    • les zones montagneuses, et notamment les Alpes, où les températures augmentent rapidement, ce qui provoque une fonte massive de la neige et de la glace modifiant le débit des cours d’eau;
    • les zones côtières, du fait de l’élévation du niveau de la mer combinée à un accroissement des risques de tempêtes;
    • les plaines alluviales densément peuplées, en raison des risques accrus de tempêtes, de fortes précipitations et de crues soudaines causant de gros dégâts aux zones bâties et aux infrastructures;
    • la Scandinavie, où les précipitations devraient s’intensifier et les pluies laisser place en grande partie aux chutes de neige;
    • la région arctique, où l’évolution des températures sera la plus marquée.

    Un grand nombre de secteurs économiques sont fortement tributaires des conditions climatiques. L’activité et les entreprises de ces secteurs subiront de plein fouet les conséquences du changement climatique. Il s’agit de l’agriculture, de la foresterie, de la
    pêche, du tourisme balnéaire, des sports d’hiver et de la santé.

    La raréfaction des ressources en eau, les dégâts causés par le vent, l’élévation des températures, la multiplication des feux de broussailles et l’accroissement de la pression exercée par les maladies se traduiront par une dégradation de l’état des forêts. L’augmentation de la fréquence et de l’intensité des phénomènes extrêmes comme les tempêtes, les précipitations violentes, les inondations côtières et les crues soudaines, les épisodes de sécheresse, les feux de forêt et les glissements de terrain causera des dégâts aux bâtiments, aux infrastructures de transport et aux infrastructures industrielles et retentira indirectement sur le secteur des services financiers et le secteur de l’assurance. Même les dommages survenant en dehors de l’Union européenne pourraient avoir une incidence significative sur son économie et entraîner, par exemple, une réduction des approvisionnements en bois du secteur de la transformation européen.

    Source principale : LIVRE VERT PRÉSENTÉ PAR LA COMMISSION AU CONSEIL, AU PARLEMENT EUROPÉEN, AU COMITÉ ÉCONOMIQUE ET SOCIAL EUROPÉEN ET AU COMITÉ DES RÉGIONS : Adaptation au changement climatique en Europe: les possibilités d’action de l’Union européenne {SEC(2007) 849}.

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